Benjamin Aw
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6fa4bc9
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"abstract": "La variation du sens des mots en contexte nous a conduit \u00e0 enrichir le syst\u00e8me de types utilis\u00e9s dans notre analyse syntaxico-s\u00e9mantique du fran\u00e7ais bas\u00e9 sur les grammaires cat\u00e9gorielles et la s\u00e9mantique de Montague (ou la lambda-DRT). L'avantage majeur d'une telle s\u00e9mantique profonde est de repr\u00e9senter le sens par des formules logiques ais\u00e9ment exploitables, par exemple par un moteur d'inf\u00e9rence. D\u00e9terminants et quantificateurs jouent un r\u00f4le fondamental dans la construction de ces formules, et il nous a fallu leur trouver des termes s\u00e9mantiques adapt\u00e9s \u00e0 ce nouveau cadre. Nous proposons une solution inspir\u00e9e des op\u00e9rateurs epsilon et tau de Hilbert, \u00e9l\u00e9ments g\u00e9n\u00e9riques qui s'apparentent \u00e0 des fonctions de choix. Cette mod\u00e9lisation unifie le traitement des diff\u00e9rents types de d\u00e9terminants et de quantificateurs et autorise le liage dynamique des pronoms. Surtout, cette description calculable des d\u00e9terminants s'int\u00e8gre parfaitement \u00e0 l'analyseur \u00e0 large \u00e9chelle du fran\u00e7ais Grail, tant en th\u00e9orie qu'en pratique.",
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"text": "Dans le cadre du traitement automatique des langues, on entend plus souvent parler de s\u00e9mantique distributionnelle, de vecteurs de mots et de fr\u00e9quences que de s\u00e9mantique formelle ou compositionnelle. Certes, les approches quantitatives sont plus ais\u00e9es \u00e0 mettre en oeuvre et fournissent des outils efficaces mais elles ne r\u00e9pondent pas aux m\u00eames questions. Les approches quantitatives sont fort utiles en recherche d'information et en classification car elles permettent de dire de quoi parle une phrase, une page web, un texte. En revanche elles ne disent pas ce qu'affirme le texte analys\u00e9, qui fait quoi. Une phrase peut tr\u00e8s bien nier quelque chose, et ainsi causer une erreur \u00e0 un syst\u00e8me de recherche d'information (cf. exemple 1). Il faut aussi savoir reconna\u00eetre les pronoms, pour r\u00e9pondre \u00e0 des questions comme Geach \u00e9tait-il l'\u00e9l\u00e8ve de Wittgenstein ? \u00e0 partir du web o\u00f9 on ne trouve que l'exemple (2). 1 (1) Mais v\u00e9rification faite, ce n'\u00e9tait PAS un OURAGAN qui \u00e9tait pass\u00e9 par l\u00e0.",
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"text": "(2) Bien qu'IL N'ait JAMAIS suivi l'enseignement acad\u00e9mique de CE DERNIER, cependant IL EN \u00e9prouva fortement l'influence.",
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"text": "Ainsi, l'analyse s\u00e9mantique compl\u00e8te et profonde d'une ou plusieurs phrases reste une t\u00e2che pertinente dans le traitement automatique des langues. Ce processus est utilement compl\u00e9t\u00e9 par des techniques statistiques, par exemple pour trouver les paragraphes pertinents ou pour d\u00e9finir des pr\u00e9f\u00e9rences contextuelles lorsque plusieurs sens sont possibles. Une fois les formules logiques construites \u00e0 partir du texte, un moteur d'inf\u00e9rence est capable de dire si une formule ou un \u00e9nonc\u00e9 d\u00e9coule de ce qui a \u00e9t\u00e9 analys\u00e9 -plus facilement qu'avec des graphes s\u00e9mantiques.",
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"text": "Les d\u00e9terminants (voir par exemple (Corblin et al., 2004) ) sont un ingr\u00e9dient important de l'analyse logique d'une phrase. Les d\u00e9terminants ind\u00e9finis correspondent g\u00e9n\u00e9ralement \u00e0 une quantification existentielle ou, ce qui s'en approche, \u00e0 l'introduction d'un r\u00e9f\u00e9rent de discoursil peuvent aussi exprimer une propri\u00e9t\u00e9 notamment en position d'attribut, mais nous ne parlerons pas de ce dernier sens. Les d\u00e9terminants d\u00e9finis correspondent plut\u00f4t \u00e0 la d\u00e9signation d'un \u00e9l\u00e9ment saillant du contexte, mais il arrive qu'ils introduisent un \u00e9l\u00e9ment de discours. Assez souvent, ils expriment la quantification vague comme \"beaucoup, la plupart\". La quantification universelle est assez rare, et elle peut s'exprimer par un usage g\u00e9n\u00e9rique de \"un, le, la, les\".",
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"text": "D'un point de vue pratique, ce travail se situe dans le cadre des grammaires cat\u00e9gorielles qui sont une approche de la syntaxe tr\u00e8s orient\u00e9e vers la s\u00e9mantique compositionnelle. En effet, il est assez ais\u00e9 de d\u00e9duire de la structure syntaxique propos\u00e9e par une grammaire cat\u00e9gorielle une repr\u00e9sentation du sens sous forme logique. D'ailleurs, \u00e0 notre connaissance, les deux seuls syst\u00e8mes produisant une analyse s\u00e9mantique compl\u00e8te comme une formule logique (une DRS, en fait) sont bas\u00e9s sur les grammaires cat\u00e9gorielles : Boxer de Bos (2008) analyse de l'anglais par des Categorial Combinatory Grammars tandis que nous utilisons Grail de Moot (2010a,b) bas\u00e9 sur les Multimodal Categorial Grammars. Dans un cas comme dans l'autre, la grammaire est acquise automatiquement sur corpus annot\u00e9. L'acquisition automatique de la grammaire produit un grand nombre de cat\u00e9gories par mot, et un minimum de traitement probabiliste est n\u00e9cessaire pour ne consid\u00e9rer que les assignations les plus probables lors de l'analyse. Du point de vue s\u00e9mantique, ces syst\u00e8mes utilisent la correspondance entre syntaxe et s\u00e9mantique telle qu'initi\u00e9e (e \u2192 t) \u2192 ((e \u2192 t) \u2192 t) \u03bbP e\u2192t \u03bbQ e\u2192t (\u2203 (e\u2192t)\u2192t (\u03bbx e (\u2227 t\u2192(t\u2192t) (P x)(Q x)))) club e \u2192 t \u03bbx e (club e\u2192t x) a_battu e \u2192 (e \u2192 t) \u03bb y e \u03bbx e ((a_battu e\u2192(e\u2192t) x) y) Leeds e Leeds FIGURE 1 -Un lexique s\u00e9mantique \u00e9l\u00e9mentaire par Montague c.f. (Moot et Retor\u00e9, 2012, chapitre 3) . Rappelons la bri\u00e8vement sur un exemple, car c'est le point de d\u00e9part de nos travaux.",
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"text": "Supposons que l'analyse syntaxique de \"un club a_battu Leeds.\" produise \"(un (club)) (a_battu Leeds)\" expression dans laquelle la fonction est syst\u00e9matiquement \u00e9crite \u00e0 gauche. Si les termes s\u00e9mantiques sont ceux du lexique de la figure 1, alors en rempla\u00e7ant les mots par les termes s\u00e9mantiques associ\u00e9s on obtient un grand \u03bb-terme, que l'on peut r\u00e9duire : \u03bbP e\u2192t \u03bbQ e\u2192t (\u2203 (e\u2192t)\u2192t (\u03bbx e (\u2227(P x)(Q x)))) \u03bbx e (club e\u2192t x) \u03bb y e \u03bbx e ((a_battu e\u2192 (e\u2192t) x) y)",
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"text": "Ce \u03bb-terme de type t peut \u00eatre appel\u00e9 la forme logique de la phrase ; il est plus agr\u00e9able sous un format standard : \u2203x : e (club(x) \u2227 a_battu(x, Leeds)). Nous verrons ci-apr\u00e8s que ce traitement standard de la quantification pose probl\u00e8me, notamment avec la s\u00e9mantique lexicale.",
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"text": "On observera qu'il y a deux logiques \u00e0 l'oeuvre. La premi\u00e8re est le calcul propositionnel intuitionniste dont on n'utilise que les preuves ou \u03bb-termes : elle assemble des formules partielles. La seconde est une logique dont on n'utilise que les formules. Le \u03bb-terme de type t obtenu in fine est effectivement une formulation logique du sens en \u03bb-calcul.",
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"text": "Sans surprise, les d\u00e9terminants consid\u00e9r\u00e9s sont de deux sortes, d\u00e9finis et ind\u00e9finis -nous essaierons d'\u00e9viter les pluriels : ils posent d'autres probl\u00e8mes abord\u00e9s dans ce cadre par Moot et Retor\u00e9 (2011) . Logiquement, les d\u00e9terminants ind\u00e9finis s'apparentent \u00e0 une quantification existentielle dite g\u00e9n\u00e9ralis\u00e9e lorsqu'il agissent sur une classe ou lorsqu'ils introduisent un nouveau r\u00e9f\u00e9rent de discours -nous n'aborderons pas le cas o\u00f9 ils introduisent une propri\u00e9t\u00e9, par exemple dans un groupe nominal attribut. Pr\u00e9cisons de suite qu'un travail de formalisation et d'automatisation comme le n\u00f4tre ne peut pr\u00e9tendre atteindre la finesse de travaux plus descriptifs comme ceux de Corblin et al. (2004) , et que nous sommes donc contraints de sch\u00e9matiser, voire d'ignorer, certaines constructions. Consid\u00e9rons quelques exemples :",
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"text": "Retor\u00e9 (2011)",
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"section": "D\u00e9terminants et quantificateurs",
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"text": "(3) a. J'ai senti un animal ME TOUCHER LE PIED. Les d\u00e9terminants d\u00e9finis ont un rapport avec les d\u00e9terminants ind\u00e9finis, qui souvent les introduisent, comme le montre les exemples (5) Les expressions se correspondent, et id\u00e9alement on aimerait que \"le X\" soit pr\u00e9c\u00e9d\u00e9 de \"un X\", comme dans l'exemple (6). En fait, c'est plut\u00f4t rare, et les exemples en corpus sont plut\u00f4t comme (5) : l'ant\u00e9c\u00e9dent de l'anaphore associative n'est pas celui qu'on esp\u00e8rerait pour un traitement automatique, quelques inf\u00e9rences sont n\u00e9cessaires.",
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"section": "D\u00e9terminants et quantificateurs",
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"text": "L'analyse traditionnelle attribue \u00e0 l'article ind\u00e9fini un terme s\u00e9mantique exprimant une quantification existentielle. Les articles d\u00e9finis sont trait\u00e9s diff\u00e9remment : les groupes nominaux qu'ils introduisent sont plut\u00f4t vus comme des anaphores, dites associatives, dont on cherche les r\u00e9f\u00e9rents. 3 Cette mod\u00e9lisation classique en s\u00e9mantique formelle ou dans les grammaires cat\u00e9gorielles pose divers probl\u00e8mes. Syntaxe et s\u00e9mantique Les d\u00e9terminants trait\u00e9s comme des quantificateurs g\u00e9n\u00e9ralis\u00e9s mettent \u00e0 mal la correspondance entre syntaxe et s\u00e9mantique. La structure s\u00e9mantique (9c) et la structure syntaxique (9b) ne co\u00efncident pas. Les grammaires cat\u00e9gorielles obtiennent une structure syntaxique (9c), laquelle n'a rien de naturel, au prix d'une cat\u00e9gorie syntaxique diff\u00e9rente pour chaque position syntaxique du groupe nominal quantifi\u00e9 : cela n'est gu\u00e8re satisfaisant. D\u00e9finis et ind\u00e9finis Comme remarqu\u00e9 dans (Egli et von Heusinger, 1995; von Heusinger, 1997 von Heusinger, , 2004 , l'unicit\u00e9 est loin d'\u00eatre requise lorsque l'on utilise un d\u00e9terminant d\u00e9fini. Un locuteur peut dire \"l'\u00eele\" du lac de Constance, alors qu'il y en a trois, comme ici sur Internet :",
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"text": "(Egli et von Heusinger, 1995;",
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"text": "von Heusinger, 1997",
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"text": "von Heusinger, , 2004",
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"section": "Traitement usuel et critique",
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"text": "(12) Recueilli (...) par les moines de l'abbaye de Reichenau, sur l'ile du lac de Constance, De plus, \"un\" et \"le\" se rapprochent aussi car le contexte extra linguistique permet parfaitement d'utiliser l'article d\u00e9fini sans que le r\u00e9f\u00e9rent n'ait jamais \u00e9t\u00e9 introduit.",
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"section": "Traitement usuel et critique",
"sec_num": "2.1"
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{
"text": "(13) J'avais pris l'assurance 'automatiquement' avec le pr\u00eat immobilier lors de l'achat de la maison. 6",
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"section": "Traitement usuel et critique",
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"text": "Les d\u00e9terminants \"un\" et \"le\" se ressemblent, alors que la s\u00e9mantique formelle usuelle les opposent. Selon von Heusinger il s'agit d'une diff\u00e9rence d'interpr\u00e9tation et non de forme logique : \"un\" choisit un nouvel \u00e9l\u00e9ment, tandis que \"le\" choisit le plus saillant des r\u00e9f\u00e9rents possibles.",
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"section": "Traitement usuel et critique",
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{
"text": "3. Une autre approche utilise une fonction de choix, mais nous allons justement pr\u00e9senter une solution de cet ordre. 4. Mathias Enard, Parle-leur de batailles, de rois et d'\u00e9l\u00e9phants Actes-Sud, 2010. 5. Cet exemple est de nous, pour faire contraste avec le pr\u00e9c\u00e9dent. 6. Dans ce r\u00e9cit trouv\u00e9 sur une FAQ il n'a jamais \u00e9t\u00e9 question de \"maison\" auparavant Les pronoms de type E ne sont pas des pronoms particuliers, mais une interpr\u00e9tation possible et tr\u00e8s naturelle des pronoms due \u00e0 Evans (1977) . Cette interpr\u00e9tation consiste \u00e0 associer au pronom le terme s\u00e9mantique de son ant\u00e9c\u00e9dent. On peut aussi traiter de la sorte les groupes nominaux introduits par l'article d\u00e9fini (Egli et von Heusinger, 1995; von Heusinger, 1997 von Heusinger, , 2004 . Cela permet d'\u00e9tendre la port\u00e9e du quantificateur existentiel souvent introduit par \"un\" comme le font la DRT et la dynamic predicate logic. Ce type d'interpr\u00e9tation n'est pas possible avec le terme s\u00e9mantique standard associ\u00e9 \u00e0 \"un\" en (7).",
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"text": "Evans (1977)",
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"text": "(14) a. Soudain, un homme est entr\u00e9.",
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"text": "Les op\u00e9rateurs de Hilbert, surtout \u03b9 et \u03b5, ont \u00e9t\u00e9 utilis\u00e9s pour mod\u00e9liser les d\u00e9terminants et la quantification existentielle, en particulier par von Heusinger (Egli et von Heusinger, 1995; von Heusinger, 1997 von Heusinger, , 2004 . Ces op\u00e9rateurs, bien d\u00e9crits par Hilbert et Bernays (1939) , s'apparentent aux fonctions de choix (2nd ordre) qui elles m\u00eames se rapprochent des fonctions de Skolem (1er ordre, la quantification sur ces fonctions \u00e9tant report\u00e9e au moment de leur interpr\u00e9tation) -voir par exemple Steedman (2012) . Mais les op\u00e9rateurs de Hilbert ne sont pas comparables avec ces autres formes de quantification : ils incluent les quantificateurs usuels, mais permettent en outre une forme de liage dynamique (comme dans dynamic predicate logic) ainsi que des d\u00e9pendances complexes \u00e0 la mani\u00e8re des quantificateurs branchants de Henkin. Pour davantage de pr\u00e9cision sur les op\u00e9rateurs de Hilbert, on pourra consulter Slater (2005) ou Avigad et Zach (2008) . Russell (1905) eut le premier l'id\u00e9e d'introduire un terme -un individu -not\u00e9 \u03b9 x P(x) comme interpr\u00e9tation logique d'une description d\u00e9finie \"le P\" o\u00f9 \"P\" est une propri\u00e9t\u00e9, une formule \u00e0 une variable libre. Que d\u00e9note ce terme ? Rien s'il n'existe pas un unique individu tel que P(x), et sinon cet unique individu. Mais chacun sait que le quantificateur \"il existe un unique x tel que P(x)\" (\u2203!x P(x)) n'a pas de bonnes propri\u00e9t\u00e9s, notamment parce que sa n\u00e9gation, aucun ou au moins deux n'a rien de naturel :",
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"start": 161,
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"text": "(Egli et von Heusinger, 1995;",
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"start": 191,
"end": 210,
"text": "von Heusinger, 1997",
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"start": 211,
"end": 232,
"text": "von Heusinger, , 2004",
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{
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"end": 293,
"text": "Hilbert et Bernays (1939)",
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{
"start": 515,
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"text": "Steedman (2012)",
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"text": "Slater (2005)",
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"text": "Avigad et Zach (2008)",
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{
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"end": 988,
"text": "Russell (1905)",
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"section": "Op\u00e9rateurs de Hilbert, quantificateurs et d\u00e9terminants",
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{
"text": "\u00ac\u2203!x. P(x) \u2261 (\u2200x\u00acP(x)) \u2228 (\u2203 y\u2203z( y = z)&P( y) \u2227 P(z)).",
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"section": "Op\u00e9rateurs de Hilbert, quantificateurs et d\u00e9terminants",
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},
{
"text": "Hilbert a donc reformul\u00e9 ces termes g\u00e9n\u00e9riques en laissant de c\u00f4t\u00e9 la condition d'unicit\u00e9. Il associe un terme",
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"section": "Op\u00e9rateurs de Hilbert, quantificateurs et d\u00e9terminants",
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},
{
"text": "\u03b5 x F (x) \u00e0 toute formule F (x), qui permet d'exprimer la quantification existentielle puisque F (\u03b5 x F (x)) \u2261 \u2203x F(x). Il introduit aussi son dual \u03c4 x F (x) qui permet d'exprimer la quantification universelle par F (\u03c4 x F (x)) \u2261 \u2200x F(x). Les op\u00e9rateurs \u03b5 x et \u03c4 x lient la variable x dans F (x).",
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"section": "Op\u00e9rateurs de Hilbert, quantificateurs et d\u00e9terminants",
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},
{
"text": "Bien s\u00fbr, au vu de cette dualit\u00e9, un seul des deux op\u00e9rateurs \u03c4 et \u03b5 suffit, si on dispose de la n\u00e9gation. Il est tr\u00e8s compliqu\u00e9 d'interpr\u00e9ter ces termes en toute g\u00e9n\u00e9ralit\u00e9 puisqu'on sort de la logique du premier ordre. Les mod\u00e8les correspondant sont tr\u00e8s complexes, voire mal d\u00e9finis (Asser, 1957) . En revanche, pour les formules du calcul de Hilbert qui correspondent \u00e0 des formules habituelles, les mod\u00e8les usuels fonctionnent et le th\u00e9or\u00e8me de compl\u00e9tude est v\u00e9rifi\u00e9. En l'absence de mod\u00e8les simples, d\u00e9finissons la \"v\u00e9rit\u00e9\" de ces formules en termes de d\u00e9duction, d'autant que les r\u00e8gles de d\u00e9duction d\u00e9finissant ces op\u00e9rateurs sont les r\u00e8gles usuelles de la quantification : -De F (t) o\u00f9 t est n'importe quel terme, on peut d\u00e9duire",
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"end": 299,
"text": "(Asser, 1957)",
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"section": "Op\u00e9rateurs de Hilbert, quantificateurs et d\u00e9terminants",
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{
"text": "F (\u03b5 x F (x)) c'est-\u00e0-dire \u2203x F(x). -Si l'on a \u00e9tabli F (x) sans rien supposer sur x, on peut en d\u00e9duire F (\u03c4 x F (x)) c'est-\u00e0-dire \u2200x F(x)",
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{
"text": "Pour les applications linguistiques, seul \u03b5 a \u00e9t\u00e9 utilis\u00e9 : la quantification existentielle joue un r\u00f4le central dans la langue, par exemple la DRT organise le discours autour des quantifications existentielles. L'id\u00e9e v\u00e9hicul\u00e9e par cet \u03b5 est simplement de construire un terme g\u00e9n\u00e9rique associ\u00e9 au groupe nominal quantifi\u00e9. Par exemple, pour \"un enfant sage\" on forme le terme \u03b5 x .(en f ant(x)&sage(x)). Selon von Heusinger, pour \"l'enfant sage\" le terme est quasi identique : \u03b5 1",
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"section": "Op\u00e9rateurs de Hilbert, quantificateurs et d\u00e9terminants",
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{
"text": "x .(en f ant(x)&sage(x)). 7 La diff\u00e9rence entre \u03b5 1 et \u03b5 n'est qu'une diff\u00e9rence d'interpr\u00e9tation : \u03b5 1 choisit le plus saillant en contexte tandis que \u03b5 en choisit un nouveau. Le typage \u00e0 la Montague de ces op\u00e9rateurs n'est pas donn\u00e9. Cependant, \u03b5 et \u03b5 1 sont de type (e \u2192 t) \u2192 e : \u03b5 et \u03b5 1 produisent un individu (un terme) \u00e0 partir d'une propri\u00e9t\u00e9 (ici : en f ant(x)&sage(x)), comme le ferait une fonction de choix.",
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"section": "Op\u00e9rateurs de Hilbert, quantificateurs et d\u00e9terminants",
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{
"text": "Dans (Bassac et al., 2010) , nous avons propos\u00e9 un lexique syntaxique et s\u00e9mantique qui \u00e9tend consid\u00e9rablement la s\u00e9mantique de Montague pour rendre compte de l'adaptation du sens d'un mot au contexte. Ce mod\u00e8le s'est av\u00e9r\u00e9 pertinent pour des questions de s\u00e9mantique lexicale ou compositionnelle : copr\u00e9dications possibles ou non, ambiguit\u00e9 des d\u00e9verbaux (Real-Coelho et Retor\u00e9, 2013) , le voyageur fictif (Moot et al., 2011) , pluriels (Moot et Retor\u00e9, 2011) , termes g\u00e9n\u00e9riques (Retor\u00e9, 2012) ). Notre mod\u00e8le est assez proche de (Asher, 2011; Luo, 2011 Luo, , 2012 , mais nous sommes les premiers \u00e0 aborder la quantification et des d\u00e9terminants dans un cadre adapt\u00e9 \u00e0 la s\u00e9mantique lexicale. En utilisant diff\u00e9rents types d'entit\u00e9s et en sp\u00e9cifiant le type d'objet attendu par les pr\u00e9dicats, les compositions s\u00e9mantiquement impossibles produisent des conflits de types. Le sujet du verbe \"aboyer\" doit \u00eatre un chien, ou tout au moins un animal, (16a) un nombre ne saurait \u00eatre \"leur\" ni \u00eatre \"bon\" (15) etc. L'impossibilit\u00e9 s\u00e9mantique est mat\u00e9rialis\u00e9e par l'application d'un pr\u00e9dicat P \u03be\u2192t pr\u00e9supposant un argument de type \u03be (par exemple \"animal\") \u00e0 un argument a \u03b1 d'un autre type \u03b1 (par exemple, \"meuble\") avec \u03b1 = \u03be : P \u03be\u2192t a \u03b1 7. Les notations de von Heusinger sont source de confusion. Il note \u03b7 notre \u03b5 qui correspond au \"un\" existentiel et qui s'interpr\u00e8te toujours par un nouvel individu, tandis qu'il note \u03b5 notre \u03b5 1 qui correspond \u00e0 l'article d\u00e9fini \"le,la\" sans contrainte d'unicit\u00e9 et qui est interpr\u00e9t\u00e9 par l'\u00e9l\u00e9ment le plus saillant. (20d). La m\u00eame situation avec a_vot\u00e9 et a_gagn\u00e9 serait impossible car la transformation d'une ville en club est rigide, elle exclut celle de la ville en tant qu'habitants.",
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"text": "(Bassac et al., 2010)",
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{
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"end": 384,
"text": "Retor\u00e9, 2013)",
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{
"start": 406,
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"text": "(Moot et al., 2011)",
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{
"start": 437,
"end": 459,
"text": "(Moot et Retor\u00e9, 2011)",
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{
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"text": "(Retor\u00e9, 2012)",
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{
"start": 531,
"end": 544,
"text": "(Asher, 2011;",
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},
{
"start": 545,
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"text": "Luo, 2011",
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{
"start": 555,
"end": 566,
"text": "Luo, , 2012",
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"section": "Rappels sur le lexique g\u00e9n\u00e9ratif montagovien",
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},
{
"text": "T \u2192 T (F) t 1 : T \u2192 F (R) t 2 : T \u2192 P (F) t 3 : T \u2192 Pl (F)",
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"section": "Rappels sur le lexique g\u00e9n\u00e9ratif montagovien",
"sec_num": "4"
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{
"text": "5 Des termes typ\u00e9s pour pr\u00e9dicats et d\u00e9terminants",
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"section": "Rappels sur le lexique g\u00e9n\u00e9ratif montagovien",
"sec_num": "4"
},
{
"text": "Un d\u00e9terminant \"classique\" s'applique \u00e0 un pr\u00e9dicat, voire \u00e0 deux lorsqu'il s'agit d'un quantificateur g\u00e9n\u00e9ralis\u00e9, pour donner une proposition. Un op\u00e9rateur de Hilbert se combine avec un pr\u00e9dicat pour donner un terme. La mod\u00e9lisation du d\u00e9terminant, avec ou sans op\u00e9rateurs de Hilbert, est donc intimement li\u00e9e \u00e0 celle du pr\u00e9dicat. Dans un syst\u00e8me multisorte et typ\u00e9 comme \u039bTy n , il nous faut d\u00e9cider quels sont les types des pr\u00e9dicats : usuellement, un pr\u00e9dicat a pour type e \u2192 t, mais en pr\u00e9sence des innombrables types e i qui se partagent le r\u00f4le traditionnellement d\u00e9volu \u00e0 e , que faire ? Faut-il autoriser des pr\u00e9dicats \u00e0 avoir un domaine autre que e ? Un pr\u00e9dicat comme le nom commun \"chat\" est il une propri\u00e9t\u00e9 du type des \"animaux\" s'il y en a un, ou est-il une propri\u00e9t\u00e9 de toutes les entit\u00e9s, propri\u00e9t\u00e9 qui serait fausse en dehors des \"animaux\" ?",
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"section": "Pr\u00e9dicats et types",
"sec_num": "5.1"
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{
"text": "Cette question est moins embarrassante qu'il n'y para\u00eet car on peut passer d'un choix \u00e0 un autre. En effet, un pr\u00e9dicat d\u00e9fini sur un type e i diff\u00e9rent de e (le type de toutes les entit\u00e9s), comme P e i \u2192t s'\u00e9tend en un P e\u2192t sans difficult\u00e9, en disant qu'il est faux en dehors de \u03b1. R\u00e9ciproquement, un pr\u00e9dicat comme chat d\u00e9fini sur un type d'entit\u00e9s e i (par exemple au type ani des \"animaux\") peut \u00eatre restreint \u00e0 tout sous type de e i . Evidemment, un pr\u00e9dicat comme chat restreint \u00e0 un sous ensemble strict de l'ensemble o\u00f9 il est vrai (par exemple au type siamois) et ensuite \u00e9tendu \u00e0 e puis restreint aux animaux (ani) ne redonnera pas le pr\u00e9dicat initial, car l'extension est d\u00e9finie uniform\u00e9ment sur tous les types et les pr\u00e9dicats comme \u00e9tant fausse \u00e0 l'ext\u00e9rieur du domaine consid\u00e9r\u00e9. Ainsi, lorsque \u03b2 ne contient pas tous les x : \u03b1 satisfaisant P on a (P \u03b1\u2192t | \u03b2 )| \u03b1 = P. Les comportements de la restriction et de l'extension du domaine d'un pr\u00e9dicat se d\u00e9finissent ais\u00e9ment dans un mod\u00e8le ensembliste.",
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"section": "Pr\u00e9dicats et types",
"sec_num": "5.1"
},
{
"text": "On peut aussi se demander si un type d\u00e9finit un pr\u00e9dicat. Si ani est le type des animaux, y a-t-il un pr\u00e9dicat \"\u00eatre un animal\" ? Et si oui, quel est son domaine ? Etant donn\u00e9 un type \u03b1 il est difficile de dire quel type \u03b2 contenant \u03b1 est un bon candidat pour le domaine du pr\u00e9dicat \u00eatre de type \u03b1 : aussi prendrons nous pour pr\u00e9dicat associ\u00e9 au type \u03b1 le pr\u00e9dicat \u03b1 de type e \u2192 t",
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"section": "Pr\u00e9dicats et types",
"sec_num": "5.1"
},
{
"text": "On voit que le type des pr\u00e9dicats, est tr\u00e8s li\u00e9 aux types de base disponibles, qu'aucun chercheur du domaine ne pr\u00e9tend avoir d\u00e9finitivement identifi\u00e9s. Voici quelques r\u00e9ponse possibles :",
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"section": "Pr\u00e9dicats et types",
"sec_num": "5.1"
},
{
"text": "-Un seul type e pour toutes les entit\u00e9s, ce qui exclut toute consid\u00e9ration lexicale.",
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"section": "Pr\u00e9dicats et types",
"sec_num": "5.1"
},
{
"text": "-\u00c0 l'oppos\u00e9 de la solution minimale que nous venons d'\u00e9voquer, il y a une solution maximale selon laquelle toute formule \u00e0 une variable libre d\u00e9finit un type. Il n'est pas s\u00fbr qu'un tel syst\u00e8me soit bien fond\u00e9 puisque les formules sont d\u00e9finies au moyen des types. -Asher 2011 On peut traiter de la m\u00eame mani\u00e8re les articles d\u00e9finis, comme le fait von Heusinger : seul le calcul de la r\u00e9f\u00e9rence sera diff\u00e9rent. Tandis que l'article ind\u00e9fini requiert un nouvel \u00e9l\u00e9ment, l'article d\u00e9fini choisit au contraire un \u00e9l\u00e9ment d\u00e9j\u00e0 pr\u00e9sent en contexte. L'approche permet aussi de traiter l'interpr\u00e9tation des pronoms de type E de Evans. Le fait que les termes g\u00e9n\u00e9riques soient typ\u00e9s n'y change rien. Pour interpr\u00e9ter les anaphores comme le \"il\" de l'exemple (14) il suffit de recopier le terme s\u00e9mantique associ\u00e9 \u00e0 l'ant\u00e9c\u00e9dent de \"il\".",
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"section": "Pr\u00e9dicats et types",
"sec_num": "5.1"
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{
"text": "La quantification universelle, peu \u00e9tudi\u00e9e dans un cadre typ\u00e9, est extraordinairement simple : elle correspond au terme g\u00e9n\u00e9rique \u03c4 x .P(x) (c.f. section 3) bien plus facile \u00e0 interpr\u00e9ter que \u03b5 x .P(x). L'\u00e9l\u00e9ment \u03c4 x .P(x) est celui des d\u00e9monstrations math\u00e9matiques : un objet qui, par rapport \u00e0 F n'a pas de propri\u00e9t\u00e9 particuli\u00e8re. Ainsi, lorsque \u03c4 x . P(x) a la propri\u00e9t\u00e9 P tous les objets l'ont.",
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"section": "Pr\u00e9dicats et types",
"sec_num": "5.1"
},
{
"text": "Le traitement que nous proposons des d\u00e9terminants et des quantificateurs ne n\u00e9cessite pas de modifier l'organisation de l'analyseur syntaxique et s\u00e9mantique du fran\u00e7ais Grail. L'extension au syst\u00e8me F requise par la s\u00e9mantique lexicale a d\u00e9j\u00e0 \u00e9t\u00e9 test\u00e9e, du moins sur les parties du lexique dot\u00e9es d'un typage avec plusieurs sortes, afin de v\u00e9rifier que \u03b5 s'instancie convenablement et que la r\u00e9duction produit les formules quantifi\u00e9es attendues. La grammaire a \u00e9t\u00e9 acquise sur corpus, mais \u00e0 l'heure actuelle nul ne sait comment acqu\u00e9rir automatiquement les lexiques s\u00e9mantiques convenablement typ\u00e9s que nous utilisons. (Moot, 2010b,a) Du point de vue syntaxique, les d\u00e9terminants et quantificateurs ont ici une cat\u00e9gorie plus simple que d'habitude, et surtout ils n'en n'ont qu'une : gn/n suffit alors qu'habituellement il en faut une par position syntaxique. C'est \u00e0 rapprocher de nos travaux sur l'interpr\u00e9tation s\u00e9mantique de la grammaire g\u00e9n\u00e9rative (Amblard et al., 2010) L'impl\u00e9mentation de Moot (2010b) utilise la \u03bb-DRT plut\u00f4t que le \u03bb-calcul pour calculer les repr\u00e9sentations s\u00e9mantiques, afin de de mieux suivre la structure discursive et aussi de mettre en oeuvre le lien entre op\u00e9rateurs de Hilbert et liage dynamique des variables existentielles en DRT (von Heusinger, 2004) . Techniquement la \u03bb-DRT change peu de choses \u00e0 notre propos mais aurait n\u00e9cessit\u00e9 beaucoup de rappels.",
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{
"start": 621,
"end": 636,
"text": "(Moot, 2010b,a)",
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{
"start": 955,
"end": 977,
"text": "(Amblard et al., 2010)",
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{
"start": 1266,
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"text": "(von Heusinger, 2004)",
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"section": "Impl\u00e9mentation",
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{
"text": "Ce travail pose \u00e0 la fois des questions d'analyse s\u00e9mantique automatique et de logique.",
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"section": "Conclusion",
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{
"text": "La port\u00e9e des quantificateurs \u00e0 la Hilbert doit \u00eatre discut\u00e9e ainsi que le lien avec le calcul des pr\u00e9dicats dynamiques. Les op\u00e9rateurs de Hilbert autorisent des formules sous sp\u00e9cifi\u00e9es et incluent un liage dynamique : correspondent-ils \u00e0 ceux couramment utilis\u00e9 en s\u00e9mantique ?",
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"section": "Conclusion",
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"text": "8. Une variante : si \"chat\" est un type et non une propri\u00e9t\u00e9, on peut aussi utiliser pour \"un\" le terme \u03b5 : \u03a0\u03b1. \u03b1 (une constante de type \u22a5 ne peut nuire \u00e0 la coh\u00e9rence du syst\u00e8me). Si on applique cette constante au type \"chat\" obtient alors \"un chat\" de type \"chat\" sans ajouter de pr\u00e9supposition. Comme le fait pertinemment remarquer (Asher, 2011) une d\u00e9claration de type x : T est une forme de pr\u00e9supposition, car il est quasi impossible de la nier. On peut appliquer le pr\u00e9dicat \"dort\" \u00e0 ce chat, puisque l'inclusion chat \u2282 ani est une transformation lexicale. Les pluriels ont aussi un lien avec la quantification, et nous n'en avons pas parl\u00e9, en d\u00e9pit d'un premier travail de Moot et Retor\u00e9 (2011) dans ce m\u00eame cadre. Cette question de s\u00e9mantique est assur\u00e9ment int\u00e9ressante, elle rejoint des id\u00e9es anciennes sur les pluriels avec des op\u00e9rateurs qui g\u00e8rent les lectures distributives ou collectives.",
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"text": "D\u00e9terminer les types de base est une question importante, surtout en pratique. Peut-\u00eatre n'y a-t-il pas de r\u00e9ponse en g\u00e9n\u00e9ral : leur choix d\u00e9pend des restrictions de s\u00e9lection dont on souhaite rendre compte, c'est-\u00e0-dire du type d'informations attendues. Par exemple, pour extraire les itin\u00e9raires d'un corpus de r\u00e9cits de voyages du XIXe, des types d'entit\u00e9s spatiales et temporelles se d\u00e9gagent naturellement. (Lefeuvre et al., 2012) Notre travail pose \u00e9galement des questions d'acquisition, d'une part des types de base, mais aussi des \u03bb-termes s\u00e9mantiques, non pour les d\u00e9terminants qui sont connus ainsi que leur types et termes s\u00e9mantiques mais pour les autres mots, noms, verbes, adjectifs. Quels sont leurs termes s\u00e9mantiques ? Avec quels types de base sont-ils \u00e9crits ? L'analyseur a besoin de ces informations pour calculer les repr\u00e9sentations s\u00e9mantiques assez fines utilis\u00e9es ici.",
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"text": "L'interpr\u00e9tation des formules avec \u03b5 qui ne sont pas \u00e9quivalentes \u00e0 des formules usuelles reste myst\u00e9rieuse. (Slater, 2005; Avigad et Zach, 2008) \u00c0 ce jour, seule une interpr\u00e9tation tr\u00e8s complexe et possiblement erron\u00e9e a \u00e9t\u00e9 propos\u00e9 par Asser (1957) tandis que von Heusinger (2004) a d\u00e9fini une interpr\u00e9tation assez intuitive qui d\u00e9pend du contexte discursif, mais qui perd l'\u00e9quivalence avec la quantification usuelle. Peut-on proposer mieux ?",
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"text": "Tant pour la compr\u00e9hension de la logique sous-jacente que pour l'organisation du mod\u00e8le d'analyse s\u00e9mantique automatique, nous souhaiterions mieux comprendre l'interaction entre les types utilis\u00e9s pour la composition des sens et les pr\u00e9dicats de la logique multi-sorte o\u00f9 s'exprime le sens.",
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"title": "Nous voyons donc l'article ind\u00e9fini comme un \u03b5 polymorphe, qui se sp\u00e9cialise au type {e i } pour s'appliquer \u00e0 un pr\u00e9dicat P de type e i \u2192 t : il produit un objet du type e i . Consid\u00e9rons l'exemple suivant, tr\u00e8s simple et invent\u00e9, afin d'illustrer notre traitement des d\u00e9terminants",
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"raw_text": "f. (\u03bbx. dor t(x))(\u03b5 \u03a0\u03b1. ((\u03b1\u2192t)\u2192\u03b1) {ani}chat ani\u2192t )",
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"title": "\u03b1\u2192t)\u2192\u03b1) {ani}chat ani\u2192t ) : t h. chat(\u03b5 \u03a0\u03b1. ((\u03b1\u2192t)\u2192\u03b1) {ani}chat ani\u2192t ) : t",
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"title": "On le voit en (22f) avec l'application du terme de \"un\" au type ani : \u03b5 \u03a0\u03b1. ((\u03b1\u2192t)\u2192\u03b1) {ani}. Ce terme de type (ani \u2192 t) \u2192 ani, est appliqu\u00e9 \u00e0 chat de type ani \u2192 t, donnant la s\u00e9mantique de \"un chat\" qui est de type ani. Ce groupe nominal est le sujet du groupe verbal \"dort (sous ta voiture)\", pr\u00e9dicat qui s'applique \u00e0 une entit\u00e9 de type \"animal",
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"venue": "Le terme complet (22f) est bien typ\u00e9 de type t et il se r\u00e9duit en (22g) -ce qui, sous des conditions de non vacuit\u00e9 tr\u00e8s naturelles",
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"raw_text": "La syntaxe fournit un arbre binaire qui indique quel constituant s'applique \u00e0 l'autre (22c). Comme la s\u00e9mantique de \"chat\" est un pr\u00e9dicat qui s'applique aux entit\u00e9s de type \"animal\", on obtient le \u03bb-terme s\u00e9mantique (22e). Comme le type du \u03bb-terme s\u00e9mantique associ\u00e9 \u00e0 \"un\" commence par \u03a0\u03b1 (22b), la variable de type \u03b1 doit s'instancier en ani, pour que le terme soit bien typ\u00e9. On le voit en (22f) avec l'application du terme de \"un\" au type ani : \u03b5 \u03a0\u03b1. ((\u03b1\u2192t)\u2192\u03b1) {ani}. Ce terme de type (ani \u2192 t) \u2192 ani, est appliqu\u00e9 \u00e0 chat de type ani \u2192 t, donnant la s\u00e9mantique de \"un chat\" qui est de type ani. Ce groupe nominal est le sujet du groupe verbal \"dort (sous ta voiture)\", pr\u00e9dicat qui s'applique \u00e0 une entit\u00e9 de type \"animal\". Le terme complet (22f) est bien typ\u00e9 de type t et il se r\u00e9duit en (22g) -ce qui, sous des conditions de non vacuit\u00e9 tr\u00e8s naturelles, peut se comprendre comme \u2203x : ani dor t(x).",
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"title": "un chat\" ait la propri\u00e9t\u00e9 d'\u00eatre un chat ! Le calcul de la s\u00e9mantique de \"un chat\" ne produit pas cela",
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"raw_text": "C'est plut\u00f4t satisfaisant, mais rien ne dit que \"un chat\" ait la propri\u00e9t\u00e9 d'\u00eatre un chat ! Le calcul de la s\u00e9mantique de \"un chat\" ne produit pas cela. Cependant nous savons P(\u03b5 x .P(x)) \u2261 \u2203x P(x).",
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"BIBREF7": {
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"title": "On notera que un chat \u00e9tant de type \"animal\" le pr\u00e9dicat \"chat\" peut effectivement s'y appliquer. Si la pr\u00e9supposition F (\u03b5 x .F (x)) est introduite a priori sans avoir rencontr\u00e9 \"un F\" cela revient \u00e0 affirmer que la propri\u00e9t\u00e9 F est satisfaite par au moins un individu",
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"raw_text": "Aussi l'\u00e9nonciation de \"un\" chat dans le sens d'un chat particulier (et non d'un chat g\u00e9n\u00e9rique) nous conduit-elle \u00e0 ajouter la pr\u00e9supposition chat(un chat) (c'est-\u00e0-dire chat(\u03b5 x .chat(x))) - le \u03bb-terme correspondant est donn\u00e9 en 22h. On notera que un chat \u00e9tant de type \"animal\" le pr\u00e9dicat \"chat\" peut effectivement s'y appliquer. Si la pr\u00e9supposition F (\u03b5 x .F (x)) est introduite a priori sans avoir rencontr\u00e9 \"un F\" cela revient \u00e0 affirmer que la propri\u00e9t\u00e9 F est satisfaite par au moins un individu. On peut discuter des F pour lesquelles cette pr\u00e9supposition est fond\u00e9e.",
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"title": "Categorial minimalist grammars : From generative grammar to logical form",
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"raw_text": "Si \"chat\" est un type et non une propri\u00e9t\u00e9, comme dans Luo (2012), comment faire ? On change le type \"chat\" en la propri\u00e9t\u00e9 correspondante chat comme expliqu\u00e9 au paragraphe (5.1), puis on R\u00e9f\u00e9rences AMBLARD, M., LECOMTE, A. et RETOR\u00c9, C. (2010). Categorial minimalist grammars : From generative grammar to logical form. Linguistic Analysis, 36(1-4):273-306.",
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"raw_text": "MOOT, R. (2010b). Wide-coverage French syntax and semantics using Grail. In Proceedings of Traitement Automatique des Langues Naturelles (TALN), Montreal. MOOT, R., PR\u00c9VOT, L. et RETOR\u00c9, C. (2011). Un calcul de termes typ\u00e9s pour la pragmatique lexicale -chemins et voyageurs fictifs dans un corpus de r\u00e9cits de voyages. In Traitement Automatique du Langage Naturel, TALN 2011, pages 161-166, Montpellier, France. MOOT, R. et RETOR\u00c9, C. (2011). Second order lambda calculus for meaning assembly : on the logical syntax of plurals. In MUSKENS, R., \u00e9diteur : Coconat : Conference on Computing Natural Reasoning. University of Tilburg. http://hal.inria.fr/hal-00650644.",
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"title": "The logic of categorial grammars : a deductive account of natural language syntax and semantics",
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"title": "Epsilon calculi. The Internet Encyclopedia of Philosophy",
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"text": "(9) a. elle \u00e9coutait une chanson de lassana hawa b. SYNT. USUELLE : (elle (\u00e9coutait (une (chanson (de lassana hawa))))) c. SEM. & CG : ((une (chanson (de lassana hawa))) (\u03bbx elle \u00e9coutait x)) R\u00e9f\u00e9rence du groupe nominal quantifi\u00e9 Comme le fait remarquer (Geach, 1962), on peut se forger une interpr\u00e9tation du groupe nominal d\u00e9fini ou ind\u00e9fini, avant m\u00eame que le pr\u00e9dicat principal soit \u00e9nonc\u00e9... et dans l'exemple (10c) il n'arrive jamais. (10) a. Ensuite, LES \u00c9L\u00c8VES sont all\u00e9s en salle info, pour r\u00e9aliser un caryotype class\u00e9. b. Ensuite, DES \u00c9L\u00c8VES sont venus voir ce que l'on faisait. c. Un luth, une mandore, une viole, que Michel-Ange [...]. [phrase nominale]. 4 Asym\u00e9trie entre th\u00e8me et rh\u00e8me L'approche standard impose une sym\u00e9trie entre le pr\u00e9dicat principal et la restriction \u00e0 une classe d'objets, sym\u00e9trie que la langue ne fait pas. (11) a. Certains politiciens sont des menteurs car ce qui les int\u00e9resse (...) b. * Certains menteurs sont des politiciens car ce qui les int\u00e9resse (...) 5",
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"text": "vaste vaste : Pl \u2192 t a_vot\u00e9 a_vot\u00e9 : P \u2192 t a_gagn\u00e9 a_gagn\u00e9 : F \u2192 t o\u00f9 les types de base sont d\u00e9finis comme suit T (ville), Pl (lieu), P (gens), F (club).",
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"FIGREF2": {
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"text": "Un exemple de lexique Les r\u00e9ductions pour \u03bb et \u039b sont d\u00e9finies de mani\u00e8re similaire. -(\u039b\u03b1.\u03c4){U} se r\u00e9duit en \u03c4[U/\u03b1] (rappelons que \u03b1 et U sont des types). -((\u03bbx U .\u03c4 T ) U\u2192T u U ) : T se r\u00e9duit en \u03c4[u/x] (r\u00e9duction habituelle, u est une terme de m\u00eame type U que la variable x). La normalisation du syst\u00e8me F a une cons\u00e9quence heureuse pour notre mod\u00e8le s\u00e9mantique : si les constantes (du \u03bb-calcul) correspondent au langage L multisorte d'une logique d'ordre n (op\u00e9rations logiques, pr\u00e9dicats, fonctions et constantes), tout terme normal de type t correspond \u00e0 une formule de L. Donnons l'organisation g\u00e9n\u00e9rale de notre mod\u00e8le de la s\u00e9mantique compositionnelle : le \u03bb-calcul du second ordre, le syst\u00e8me F sert \u00e0 assembler les formules logiques partielles contenues dans le lexique (il remplace le \u03bb-calcul simplement typ\u00e9 utilis\u00e9 par Montague) la logique d'ordre sup\u00e9rieur multisorte dans laquelle s'expriment les repr\u00e9sentations s\u00e9mantiques (elle remplace la logique d'ordre sup\u00e9rieur utilis\u00e9e par Montague, ainsi que ses variantes r\u00e9ifi\u00e9es du premier ordre : les nombreuses sortes e i sont les types de base qui g\u00e8rent les restrictions de s\u00e9lection). Afin d'illustrer l'utilit\u00e9 de la quantification sur les types, donnons un exemple avec une copr\u00e9dication qui fait intervenir une conjonction polymorphe, donn\u00e9e en (20c). Cette unique conjonction permet, chaque fois que l'on a deux pr\u00e9dicats P \u03b1\u2192t , Q \u03b2\u2192t portant sur des entit\u00e9s de sortes respectives \u03b1 et \u03b2, ainsi que des transformations f \u03be\u2192\u03b1 et g \u03be\u2192\u03b2 du type \u03be dans \u03b1 et dans \u03b2 de dire que les images d'un objet x \u03be de type \u03be ont les propri\u00e9t\u00e9s P \u03b1\u2192t et Q \u03b2\u2192t . (20) a. Liverpool est VASTE et A_VOT\u00c9. b. & \u03a0 {Pl}{P}(est_vaste) Pl\u2192t (a_vot\u00e9)) P\u2192t {T }Liver pool T (t T \u2192Pl 3 \u03a0 = \u039b\u03b1\u039b\u03b2\u03bbP \u03b1\u2192t \u03bbQ \u03b2\u2192t \u039b\u03be\u03bbx \u03be \u03bb f \u03be\u2192\u03b1 \u03bbg \u03be\u2192\u03b2 . (and t\u2192t\u2192t (P ( f x))(Q (g x))) d. (and (est_vastePl \u2192 t (t T \u2192Pl 3 Liver pool T ))(a_vot\u00e9 Pl\u2192t (t T \u2192P 2 Liver pool T ))) Cet exemple s'analyse au moyen des deux transformations (t T \u2192Pl 3 ) et (t T \u2192P 2 ) celle d'une ville T en un lieu Pl et celle d'une ville en habitants P. Aucune des deux n'\u00e9tant rigide, on peut les utiliser toutes les deux, et le \u03bb-terme s\u00e9mantique de la phrase est donn\u00e9 en (20b). On remarquera les sp\u00e9cialisations de types : \u03b1 := Pl, \u03b2 := P et \u03be := T . Apr\u00e8s r\u00e9duction on obtient comme esp\u00e9r\u00e9 TALN-R\u00c9CITAL 2013, 17-21 Juin, Les Sables d'Olonne 375 c ATALA",
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"FIGREF3": {
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"text": "propose d'utiliser un petit nombre de type de base qui correspondraient \u00e0 des classes ontologiques simples \"\u00e9v\u00e9nement, objet physique, contenu informationnel, humain,...\" correspondant aux restrictions de s\u00e9lection que l'on rencontre dans la langue. -Luo (2012) propose d'utiliser tous les noms communs. -Nous n'avons pas d'avis tranch\u00e9 sur la question, mais nous faisons remarquer \u00e0 la solution pr\u00e9c\u00e9dente, qu'il faut sans doute ajouter aux noms communs des types pour les propositions et c ATALA proc\u00e8de comme ci-dessus. 8",
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"TABREF1": {
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"content": "<table><tr><td>b. Un parent d'\u00e9l\u00e8ve de maternelle VIENT CHERCHER SON ENFANT en \u00e9tat d'\u00e9bri\u00e9t\u00e9, 2</td></tr><tr><td>l'enseignant commet-il une faute en remettant l'enfant \u00e0 ce parent ?</td></tr><tr><td>(4) a. Aujourd'hui, je me suis r\u00e9veill\u00e9 en sursaut parce que j'ai senti quelque chose ME</td></tr><tr><td>TOUCHER LE PIED. Il s'est av\u00e9r\u00e9 que c'\u00e9tait mon autre pied.</td></tr><tr><td>b. Pr\u00e9cisez si quelqu'un VIENT CHERCHER L'ENFANT.</td></tr><tr><td>(5) a. Il y avait saut\u00e9 sur</td></tr><tr><td>moi.</td></tr><tr><td>b. Un homme avait menac\u00e9 la principale du coll\u00e8ge de Monts o\u00f9 son fils \u00e9tait scolaris\u00e9.</td></tr><tr><td>Le parent d'\u00e9l\u00e8ve a \u00e9t\u00e9 condamn\u00e9 hier.</td></tr><tr><td>(6) A la SPA si ont d\u00e9sire adopter un animal il faut donner 500F, et on a 24 Heures pour</td></tr><tr><td>r\u00e9fl\u00e9chir si l'on d\u00e9sire l'animal ou non.</td></tr><tr><td>Les deux premiers exemples (3) sont \u00e0 mettre en parall\u00e8le avec les deux suivants (4) qui</td></tr><tr><td>correspondent eux-aussi \u00e0 une quantification existentielle. Dans cette deuxi\u00e8me version, il n'y a</td></tr><tr><td>que le pr\u00e9dicat principal, que nous avons choisi pour \u00eatre le m\u00eame, et il n'y a plus de restriction \u00e0</td></tr><tr><td>une classe d'objets par un nom commun, avec ou sans compl\u00e9ments (N syntaxiquement ou e \u2192 t s\u00e9mantiquement). Observons que le traitement usuel de la quantification dans une logique non</td></tr><tr><td>typ\u00e9e \u00e0 la Frege ne fait aucun distinction entre le nom quantifi\u00e9 et le pr\u00e9dicat principal.</td></tr></table>"
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"TABREF3": {
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"text": "La question initiale qui nous a conduit \u00e0 utiliser une th\u00e9orie des types plus sophistiqu\u00e9e que celle de Montague est fort simple : comment rendre compte des restrictions de s\u00e9lection ? Plus concr\u00e8tement, comment rejeter les deux premiers exemples et accepter les suivants ? (15) * leur dix est BON [cf. ex. (19)] (16) a. * Une chaise ABOIE souvent. [ex. invent\u00e9] b. Mon chiot ABOIE souvent pour m'inciter \u00e0 jouer avec.",
"content": "<table><tr><td>(17) a. Barcelone A BATTU Benfica 2-0. [club]</td></tr><tr><td>b. Barcelone (/*et) A CHOISI DE STRUCTURER LE R\u00c9SEAU ROUTIER de mani\u00e8re \u00e0 pr\u00e9server</td></tr><tr><td>un centre ville pi\u00e9tonnier. [institution]</td></tr><tr><td>(18) a. Mon premier livre de cuisine . . . Mon livre F\u00c9TICHE \u00e0 cette \u00e9poque !</td></tr><tr><td>b. Je l'ai RETROUV\u00c9, il y a peu, chez ma maman [mon premier livre de cuisine]</td></tr></table>"
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"TABREF4": {
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"text": "Les copr\u00e9dications possibles ou impossibles, dans ce syst\u00e8me o\u00f9 les mots portent les transformations, sont mod\u00e9lis\u00e9es en distinguant deux sortes de transformations : les transformations rigides, qui imposent de ne r\u00e9f\u00e9rer qu'\u00e0 cet aspect de l'objet, et les transformations flexibles qui permettent de renvoyer \u00e0 un aspect de l'objet sans exclure les autres aspects dudit objet.Notre cadre formel, le syst\u00e8me F se distingue du lambda calcul simplement typ\u00e9 par l'ajout d'une op\u00e9ration de quantification sur les types dans les termes et les types -cette quantification sur les types joue un r\u00f4le d\u00e9terminant ( !) dans notre traitement des d\u00e9terminants. les valeurs de v\u00e9rit\u00e9, v les \u00e9v\u00e9nements, -des types constants e i en grand nombre correspondant aux diff\u00e9rentes sortes d'individus, -des variables de type, not\u00e9es par des lettres grecques (issues d'un ensemble d\u00e9nombrable P) -Lorsque T est un type et \u03b1 une variable de type, qui peut ou non appara\u00eetre dans T , \u03a0\u03b1. T est un type (dit polymorphe). -Lorsque T 1 et T 2 sont des types, T 1 \u2192 T 2 est aussi un type. Pour d\u00e9finir les termes, on se donne une infinit\u00e9 d\u00e9nombrable de variables de chaque type, ainsi que, pour chaque type, des constantes en nombre fini (possiblement aucune) : -Une variable de type T c'est-\u00e0-dire x : T (ce qu'on \u00e9crit aussi x T ) est un terme de type T . -Une constante de type T c'est-\u00e0-dire c : T (ce qu'on \u00e9crit aussi c T ) est un terme de type T . -( f \u03c4) est un terme de type U quant \u03c4 est de type T et f de type T \u2192 U. -\u03bbxT . \u03c4 est un terme de type T \u2192 U si x est une variable de type T , et \u03c4 un terme de type U. -\u03c4{U} est un terme de type T [U/\u03b1] quand \u03c4 : \u03a0\u03b1. T , et U est un type. -\u039b\u03b1.\u03c4 est un terme de type \u03a0\u03b1.T quand \u03b1 est une variable de type \u03c4 : T sans occurrence de \u03b1 dans le type d'une variable libre.",
"content": "<table><tr><td colspan=\"3\">TALN-R\u00c9CITAL 2013, 17-21 Juin, Les Sables d'Olonne On notera qu'il faut parfois relaxer ces contraintes. Dans une discussion sur Internet au sujet d'un prochain match de rugby, l'exemple (15) ci-dessus se trouve : (19) si leur dix est BON ils nous torchent \u00e7a c'est s\u00fbr Il faut aussi pr\u00e9voir que certaines copr\u00e9dications sont heureuses -(18a et 18b) -et d'autres moins -(17a) et (17b) avec \"et\" \u00e0 la place de Barcelone. Pour traiter tous ces ph\u00e9nom\u00e8nes, nous avons propos\u00e9 un lexique s\u00e9mantique cat\u00e9goriel o\u00f9 chaque mot se voit associer un \u03bb-terme principal, qui ressemble beaucoup \u00e0 celui de la s\u00e9mantique de Montague rappel\u00e9e ci-dessus, ainsi que des \u03bb-termes optionnels qui permettent de transformer un mot dans l'aspect souhait\u00e9, par exemple un num\u00e9ro en joueur de rugby. En raison du grand nombre de types, il convient de factoriser les op\u00e9rations sur des termes de types diff\u00e9rents et d'avoir des op\u00e9rations sur des familles de types, et nous nous sommes donc plac\u00e9s dans le \u03bb-calcul du second ordre appel\u00e9 syst\u00e8me F -mais d'autres th\u00e9ories des types comme celle de (Luo, 2012) Les types sont d\u00e9finis inductivement \u00e0 partir de types de base : -Types de base : mot \u03bb-terme principal \u03bb-termes optionnels rigide/flexible -t TALN-R\u00c9CITAL 2013, 17-21 Juin, Les Sables d'Olonne Liver pool liver pool T I d T :</td></tr><tr><td>373 374</td><td>c c</td><td>ATALA ATALA</td></tr></table>"
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